Les bars suivants acceptant les ours ont lieu lors de la tournée annuelle des bars Urban Bear NYC, un excellent moyen de rencontrer de nouveaux amis et d'explorer le meilleur de la scène gay new-yorkaise.
Vie Nocturne Gay A New York
Barracuda Lounge : Ce bar est reconnu pour son emplacement, ses spectacles nocturnes de drag-queens, ses happy-hours qui valent le détour ainsi que pour son personnel très sympathique.
Comme tout le monde, je rêvais d'une vie nocturne plus sûre et plus vivable. Mais pas au point d'en faire un lieu sans vie, rongé par la crainte, où les gens tournent 7 fois leur langue dans leur bouche avant de parler, tout en guettant d'un œil inquiet l'arrivée de la police du fun.
Maire de New York de 1994 à 2001, Rudy Giuliani considérait la nightlife comme le cancer de la ville, et souhaitait en gommer les aspérités pour mieux accueillir les touristes ainsi que les futurs propriétaires et leurs poussettes. Sans tenir compte du fait que les activités nocturnes de la ville étaient également une source de profit et de dynamisme créatif susceptible d'attirer un grand nombre de touristes et de néo-bourgeois, Giuliani a passé un grand coup de Kärcher sur le monde de la nuit et en a profité pour virer tous les sex shops de Times Square, qui allait bientôt être envahi de pantins déguisés en Mickey.
S'il restait encore des gens qui n'avaient entendu sonner le glas de la riche et créative vie nocturne de New York, l'essor du service à la bouteille était là pour s'en charger. Les clubs des années 80 comme l'Area étaient basés sur l'art, la performance et la danse, mais à présent, s'asseoir et payer un verre bien trop cher était considéré comme le sommet de l'expression de soi. En même temps, la technologie évoluait, la manière dont les gens nouaient des liens, et les éloignaient du simple plaisir de sortir. Avec la popularité grandissante d'HBO à la fin des années 90, il était soudainement devenu acceptable de dire qu'on préférait rester chez soi à regarder la télé plutôt que de sortir faire la fête. Internet allait également s'imposer comme un nouveau moyen de communication, et des gens qui avaient l'habitude de sortir en club 7 jours par semaine se retrouvèrent petit à petit à passer des nuits entières sur leur ordinateur.
L'impact de Giuliani sur la nuit new-yorkaise se fait encore durement sentir à chaque fois que vous voyez ce carton table réservée , à chaque fois qu'on vous tape sur l'épaule et qu'on vous demande de baisser d'un ton quand vous discutez devant le bar, ou à chaque fois qu'il vous faut débourser 25 dollars en Uber pour aller dans un club à l'autre bout de la ville. Au fond , m'a expliqué Penny Arcade, Giuliani voulait livrer la dépouille de New York et de son esprit détraqué au reste de l'Amérique, qui a toujours haï le sentiment de liberté que la ville a longtemps symbolisé. Il est rassurant de se dire que cet esprit ne mourra jamais vraiment, contrairement à la carrière politique de Giuliani qui, elle, semble être définitivement enterrée.
Dans les années 1920, Hampton devient danseuse et chanteuse dans une compagnie de femmes noires de Coney Islands[4]. Dans ses mémoires audios, Mabel Hampton dit que c'est Coney Islands qu'elle découvre le mot lesbienne [4]. Après la compagnie de Coney Islands, elle rejoint des scènes plus grandes à Harlem notamment à The Garden of Joy situé au croisement de la 139th Street et de la Septième Avenue[3] qui était un lieu de la vie nocturne à New York[4]. Mabel Hampton se produit notamment au Garden of Eden et au Lafayette Theatre (en) où elle fait partie des chœurs[4],[3]. Le contexte culturel et politique de la renaissance de Harlem permet à Hampton d'accéder à la communauté gaie et lesbienne[2]. Elle passe son temps avec plusieurs artistes femmes queers comme Jackie "Moms" Mabley, Gladys Bentley, Ethel Waters ou la mondaine A'Lelia Walker[2],[4].
Pour faire face à ce type de mode opératoire, les autorités appellent à la vigilance, notamment de la communauté LGBTQI+. Lors d'une réunion tenue le 30 janvier, le bureau de la vie nocturne de la Ville de New York a ainsi appelé les gérants de bars à être sur leurs gardes, et leur clientèle à éviter l'utilisation de la reconnaissance faciale pour déverrouiller leur téléphone. Par ailleurs, il reste toujours recommandé de rester en compagnie de ses amis ou, si l'on s'en éloigne, de les tenir informés. En janvier, dans un post Instagram aujourd'hui supprimé, les gérants du bar ciblé, le Eagle NYC, avaient alerté leur clientèle que des hommes suspects rôdaient : "Ne partez pas avec ces hommes. Nous avons été prévenus qu'ils auraient un complice dans une voiture non loin du bar, qui attendrait qu'ils ramènent quelqu'un."
Selon Karim, en 2008, la situation d’usager-revendeur de cocaïne n’a pas que des avantages. Malgré une fine sélection de sa clientèle au sein d’un groupe d’amis gays et un certain plaisir à partager leur vie nocturne, il s’est fait "planter" une commande de 50 grammes au dernier instant. Résultat des (non) courses : il a tout consommé et a fini lundi matin aux urgences cardiologiques d’Ambroise Paré (consultation du 2 décembre 2008). 2ff7e9595c
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